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matou7
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MessageSujet: Historique   Historique Icon_minitimeLun 28 Juil - 16:52

Apple Computer, Inc. est fondée par Steve Jobs et Steve Wozniak le 1er avril 1976 pour lancer l’ordinateur Apple I construit par Wozniak.

L’Apple I était fabriqué par Steve Jobs et Steve Wozniak dans leur garage et vendu grâce au bouche à oreille. C’était l’un des premiers ordinateurs individuels (en fait une carte dotée de divers composants électroniques) à être conçu pour être combiné à un clavier et à un moniteur pour l’affichage. Environ deux cents unités furent produites et vendues à 666,66 $ l’unité, mais le succès fut tel qu’ils ne purent satisfaire toute la demande.

Les caractéristiques de l’Apple I étaient limitées par le peu d’argent dont disposaient Jobs et Wozniak (pour construire le prototype, l’un avait dû revendre sa voiture et l’autre sa calculatrice programmable !). Mais avec l’argent gagné grâce à la vente de l’Apple I, ils purent commencer à penser une machine bien plus ambitieuse : l’Apple II. L’idée était de concevoir un ordinateur que tout le monde pourrait utiliser. Wozniak eut l’idée d’inclure dans la machine de la mémoire vidéo pour gérer un affichage en couleur, tandis que Jobs imagina d’intégrer tous les composants dans un boîtier anodin en plastique pour le rendre plus convivial. Mais concevoir une telle machine demandait beaucoup d’argent, ce qu’ils n’avaient pas. Aucune banque ne voulut se risquer dans un tel projet : un ordinateur utilisable par le grand public paraissait absurde à l’époque. Ronald Wayne, qui avait aidé Jobs et Wozniak à concevoir l’Apple I, était sceptique sur les chances de réussite d’un tel projet (il avait souvenir d’une entreprise ratée quelques années auparavant) et abandonna la compagnie. Jobs rencontra finalement Mike Markkula en 1977, qui apporta son expertise en affaires et un chèque de 250 000 $ au capital d’Apple. Il fournit aussi par la même occasion son premier PDG à Apple, Michael Scott (il prendra lui même la tête de l’entreprise en 1981).


L’Apple II fut finalement présenté au public en avril 1977 et devint un des trois ordinateurs généralement crédités d’avoir créé le marché de l’informatique personnelle. À cette occasion Apple changea de logo pour la pomme colorée, qui rappelait que l’Apple II est l’un des premiers ordinateurs à pouvoir afficher en couleurs. L’Apple II fut immédiatement un immense succès. À la mi-1979, Apple présente l’Apple II+, une évolution du premier Apple II dotée notamment de plus de mémoire (48 Kio extensible à 64 Kio) et du langage de programmation BASIC.

Alors que l’Apple II connaissait un succès croissant, trois nouvelles machines étaient déjà en projet chez Apple : Sara, Lisa et Macintosh. Sara devait être une évolution de l’Apple II, une machine de transition avant les Lisa et Macintosh qui seraient un nouveau type de machines. Pour le successeur de l’Apple II, Steve Jobs voulait une machine plus avancée encore pour concourir dans le marché de l’informatique d’entreprise. Les ingénieurs devaient donc se conformer à des objectifs très ambitieux voire quelquefois presque irréalisables, d’autant plus que la période de développement de cette machine était courte (un peu moins d’un an). En effet, Apple sentait que l’Apple II arrivait en fin de vie et qu’il faudrait présenter son successeur le plus vite possible.

Sara fut finalement présenté en mai 1980 sous le nom d’Apple III. Certains choix techniques, parmi lesquels l’omission d’un ventilateur, eurent raison de beaucoup d’exemplaires qui grillèrent parfois même avant d’être livrés. Des milliers d’Apple III durent être rappelés pour être remplacés. Quelques mois plus tard, en novembre 1981, Apple sortit une nouvelle version de l’Apple III, qui corrigeait presque tous les gros problèmes de la version initiale. Un Apple III+ sortit même en 1983. Mais les problèmes à ses débuts découragèrent les acheteurs et eurent raison de l’Apple III, qui devint le premier grand échec commercial d’Apple. Seuls 65 000 exemplaires auront finalement été vendus, alors qu’Apple comptait en vendre des millions comme l’Apple II. Les machines qui sortirent dans les années suivantes reprirent d’ailleurs le nom d’Apple II (IIe en janvier 1983, IIc en 1984, etc.) pour oublier les déboires de l’Apple III.


Le Lisa
Pendant ce temps, différentes équipes chez Apple travaillaient sur les projets Lisa et Macintosh, qui étaient un tout nouveau type d’ordinateur, utilisant des technologies avancées comme l’interface graphique, la souris, la programmation orientée objet ou encore les réseaux. Des gens comme Jef Raskin ou Bill Atkinson conjuraient Steve Jobs d’accorder plus d’attention à leurs travaux. Ce n’est que lorsqu’ils l’emmenèrent voir les travaux réalisés au Xerox PARC, en décembre 1979 que Jobs décida que l’avenir serait dans ces machines à interface graphique, et il apporta dès lors son soutien aux équipes Lisa et Macintosh et prit la direction du projet Lisa. Malgré les objections de quelques chercheurs au PARC, Xerox autorisa aux ingénieurs d’Apple l’accès aux locaux du PARC durant trois jours, en échange d’un million de dollars d’actions Apple lorsqu’elle sortirait en bourse. Cette visite historique eut un impact énorme sur les futurs ordinateurs d’Apple.

Le 12 décembre 1980, Apple entra en bourse. Jusqu’alors, seuls des employés d’Apple possédaient des parts de l’entreprise. En quelques minutes, les 4,6 millions d’actions furent vendues à 22 dollars l’unité, augmentant instantanément de 100 millions de dollars le capital d’Apple. Du même coup, des dizaines d’employés chez Apple se retrouvèrent millionnaires.

En 1981, Mike Markkula prit le poste de PDG d’Apple. Il licencia Steve Jobs de l’équipe Lisa, lui reprochant de mal gérer l’équipe (le projet prenait alors beaucoup de retard). Jobs se rabattit alors sur le projet Macintosh. Le Lisa sortit finalement début 1983, et devint le premier ordinateur personnel utilisant une interface graphique et une souris. Malgré son caractère révolutionnaire, le Lisa se vendit très mal, principalement à cause de son prix très élevé : 10 000 $.

Alors qu’Apple subissait les échecs de l’Apple III et du Lisa, Mike Markkula démissionna de la direction d’Apple en 1983. Le poste de PDG fut proposé à John Sculley, alors président de Pepsi. Il refusa d’abord le poste ; pour le convaincre Steve Jobs lui posa cette question : « Préférez-vous passer le reste de votre vie à vendre de l’eau sucrée ou avoir une chance de changer le monde ? ». John Sculley accepta finalement et devint le troisième PDG d’Apple.



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MessageSujet: Re: Historique   Historique Icon_minitimeLun 28 Juil - 16:55


De son côté, le projet Macintosh avait pris beaucoup de retard. Dès son arrivée dans l’équipe, Steve Jobs voulut tout changer et commença à renouveler l’équipe. Ces manières ne furent pas du goût de Jef Raskin, l’initiateur et responsable du projet, qui finit par quitter Apple en 1982, supplanté par Steve Jobs. Jobs voulait faire du Macintosh une machine plus abordable et simple à utiliser pour le grand public que le Lisa. À mesure que le projet arrivait à terme, Apple sentait que le Macintosh serait un évènement historique. 15 millions de dollars furent alors dédiés à la promotion de la machine lors de la sortie. Le 22 janvier 1984, une publicité historique dévoila le Macintosh lors de la mi-temps de la finale du Super Bowl américain, le plus grand évènement sportif de l’année aux États-Unis. Intitulée 1984, cette publicité deviendra ce qui est certainement l’un des spots télévisés les plus célèbres dans le monde.


Le Macintosh
Avant le lancement du Macintosh, plusieurs prototypes avaient été donnés en 1983 à Bill Gates, co-fondateur et PDG de Microsoft, pour le développement de logiciels pour le Macintosh. En 1985, Microsoft lance Windows, première version de son système d’exploitation avec interface graphique pour compatibles PC. Or Windows utilisait de nombreux éléments d’interface également présents sur le système du Macintosh. Cela conduisit à une longue bataille judiciaire entre Apple et Microsoft, mais Apple ne réussit pas à interdire l’usage de ces éléments et négocia un compromis en 1997.

Le lancement du Macintosh ne permis pas de reprendre le marché aux compatibles PC. Environ 100 000 unités furent vendues dans les six premiers mois. Le manque de logiciels, le petit écran noir et blanc et l’architecture fermée freinaient les vente. Steve Jobs est contraint à quitter Apple en 1985 (il y avait incompatibilité avec Sculley), et crée alors la société NeXT. Sculley prépare aussi un plan de restructuration d’Apple : 1 200 personnes sont licenciées, soit environ 20 % des effectifs totaux. Le Macintosh permit finalement à Apple de survivre. Certains arguent néanmoins qu’il aurait pu être un grand succès si Apple avait adopté une architecture ouverte autorisant d’autres sociétés de vendre des clones de Macintosh avant les années 1990.

Le Macintosh, bien qu’étant un bien meilleur produit que l’Apple II, ne le remplaça pas totalement dans la gamme Apple. Il s’agissait de deux plate-formes séparées et incompatibles, et Apple les destinait à des marchés très différents : le Macintosh pour les universités, les étudiants et les travailleurs intellectuels, et l’Apple II pour les écoles publiques et la maison. Ainsi Apple continua à commercialiser de nouvelles versions de l’Apple II jusqu’au début des années 1990. L’Apple IIc sortit deux mois après le Macintosh, en avril 1984. L’Apple IIgs sortit en 1986 et était un produit hybride qui utilisait une souris et un système ressemblant à celui du Macintosh. Enfin un ultime modèle fut lancé en 1988, l’Apple IIc+, avant l’abandon du développement de la plate-forme Apple II. Apple préférait continuer à tirer partie du succès et de la renommée de l’Apple II le plus longtemps possible pour ne pas se risquer à miser tout sur le Macintosh dont le succès n’était pas encore assuré.


Macintosh II
Parallèlement aux Apple II, des nouveaux modèles de Macintosh se succédèrent à un rythme de plus en plus soutenu : Le Macintosh 512K fut lancé six mois après le Macintosh original, qui corrigeait son plus gros défaut : le manque de mémoire vive. En 1986, apparaissent le Macintosh 512Ke et le Macintosh Plus qui était le premier macintosh évolutif, puis en mars 1987 le Macintosh SE qui intégrait des slots d’extension internes, et le Macintosh II qui était le premier Macintosh au format « boîte à pizza », très évolutif et puissant.


Macintosh Portable
En septembre 1989, Apple lance le Macintosh Portable. Cet ordinateur était en fait plus un « transportable » qu’un « portable » : il pesait plus de 7 kg. Contrairement aux PC portables de l’époque, il disposait d’une batterie lui autorisant une très grande autonomie, et était doté d’un dispositif permettant de le mettre en veille sans avoir à l’éteindre. L’autonomie était ainsi de 10 heures en fonctionnement et passait à un mois en veille. La même année, Apple met fin à la commercialisation du Lisa, qui n’aura jamais connu le succès.

Au début des années 1990, les véritables nouveautés deviennent plus rares chez Apple : on se contente de sortir de nouveaux modèles de plus en plus puissants, plus évolutifs (Quadra) ou moins chers (Macintosh Classic et Famille Macintosh LC), et les versions de Mac OS stagnent. Tandis qu’Apple a un peu reculé du devant de la scène, Microsoft présente Windows 3 en 1990. L’action d’Apple s’effondre aussitôt. Tous les constructeurs de compatibles PC l’adoptent immédiatement. Apple se rend alors compte que la guerre des systèmes est définitivement perdue, John Sculley le reconnaîtra lui-même : « Dans ce monde, ce n’est pas le meilleur qui gagne, mais celui qui sait s’allier avec les développeurs de logiciels, et proposer un système ouvert et riche, même s’il est inférieur techniquement. » Pour essayer de contrer Microsoft, Apple lance le projet StarTrek avec le soutien de Novell et Intel, visant à rendre Mac OS compatible avec les compatibles PC. Ce projet sera arrêté plus tard, trop coûteux pour Apple qui mettait toute son énergie au soutien du PowerPC développé par IBM, un microprocesseur d’architecture RISC, dont on espérait des performances supérieures aux microprocesseurs CISC comme les 680x0 des Macintosh et les x86 des compatibles PC.



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MessageSujet: Re: Historique   Historique Icon_minitimeLun 28 Juil - 16:57



Devant la concurrence grandissante des PC offrant des machines aux prix de plus en plus réduits, Apple a du mal à augmenter ses ventes. Apple est forcé de diminuer ses marges pour que les Macintosh restent compétitifs. La toute nouvelle ligne Performa est destinée au grand public pour essayer de le reconquérir. Sculley annonce de nouveaux licenciements : 345 personnes dans une usine en Californie. Tout cela ne suffit pas, et John Sculley est démis de son poste de PDG par le conseil d’administration en juin 1993, après dix ans de règne. Il est remplacé par Michael Spindler. Celui-ci prend aussitôt les choses en main pour maintenir les bénéfices : 2 500 postes sont supprimés. Pour assurer la survie de la plate-forme Macintosh, il lève l’interdiction de vendre des « clones ». Mais peu d’entreprises se lancent dans les Mac compatibles et peu de licences sont vendues, le marché trouvant les accords de licence Apple trop restrictifs. Ainsi, le marché Mac ne fut que peu augmenté par les clones.


IBM PowerPC 601


Power Mac 8200
La sortie des Power Macintosh, à base de processeur PowerPC, en 1994 est présentée par Apple comme une avancée technique majeure en comparaison des compatibles PC . Le PowerPC est le fruit de trois ans de collaboration entre Apple, IBM et Motorola (alliance AIM).
Très rapidement le PowerPC se généralise à toute la gamme : les Performa en avril 1995 et les PowerBook en août de la même année avec le PowerBook 5300. Mais depuis un an les clones se sont multipliés, et commencent à grignoter une partie non négligeable des ventes de Macintosh. Autorisés pour permettre la survie du Mac, les clones sont devenus pour Apple un grand danger. Pour résister face à cette nouvelle concurrence, Apple est obligé de réduire ses coûts de production et cela se ressent sur les nouvelles machines : certains modèles souffrent de défauts de fabrication ou de bugs de conception. Des modèles doivent retourner en SAV. Le PowerBook 5300 est révelateur de cette situation : de nombreuses machines brûlent à cause de leur batterie, le capot en plastique s’avère ne pas résister aux chocs… Apple doit finalement rappeler tous les PowerBook 5300 pour en changer la batterie. La réputation d’Apple est entachée, la légendaire fiabilité des Mac n’est plus.

Parallèlement, et alors que les évolutions de Mac OS stagnent, Microsoft lance Windows 95, qui imite plus que jamais l’interface graphique des Mac, et qui fait du système du Macintosh le dernier système grand public qui ne soit pas multitâche préemptif.

Au second trimestre 1995, Spindler commet une énorme erreur stratégique : il mise tout sur les Performa au détriment des Power Mac. La conséquence est qu’Apple finit par ne vendre que des machines d’entrée de gamme à très faibles marges. Certes le nombre de Mac vendus n’a jamais été aussi élevé (4,5 millions sur l’année 1995), mais les bénéfices sont quasi inexistants et Apple subit une perte de 68 millions de dollars au dernier trimestre 1995. De plus, Apple n’arrivait pas à honorer toutes les commandes : l’équivalent d’un milliard de dollars de commandes était en attente en juin 1995, soit autant de recette perdue. Spindler est poussé à démissionner, Gil Amelio est appelé à la rescousse pour tenter de sauver Apple. Il prend son poste de PDG d’Apple en janvier 1996.

Amelio hérite d’une société en piteux état financier, et il sait que la tâche sera dure. Il prépare un plan de restructuration draconien : 3 500 postes sont supprimés, soit plus du quart des effectifs totaux d’Apple. Il arrête le développement de la console Pippin et se sépare de la filiale Newton. Il impose à tous les fournisseurs d’Apple une baisse des tarifs de vente de leurs composants, rompant le contrat avec ceux qui refusent. Les effets de cette politique d’économie commencent à porter leurs fruits : de 740 millions de dollars au premier trimestre 1996, Gil Amelio réussit à ramener les pertes à 33 millions au deuxième trimestre. Les bénéfices reviennent au troisième trimestre 1996 (30 millions de dollars net).

Du côté de Mac OS, le développement de Copland stagne malgré tout l’argent investi et est abandonné. Le choix est fait de chercher ailleurs le successeur du Système 7. Alors que tout le monde s’attendait au rachat de BeOS, Apple surprend en rachetant NeXT (la société créée par Steve Jobs après avoir été licencié d’Apple) pour 400 millions de dollars en décembre 1996. Amelio annonce lors de la Macworld Expo de janvier 1997 que le nouveau système d’exploitation, fruit de la fusion entre Mac OS et NeXTSTEP, s’appellera Rhapsody et sortira en 1998. Steve Jobs, qui a rejoint Apple par le rachat de NeXT dont il était le PDG, est nommé assistant de haut niveau de Gil Amelio.

Le remplacement du vieillissant Système 7.5, le 7.6, arrive enfin au début de l’année 1997 et Amélio annonce Mac OS 7.7, nom de code Tempo. Il fait aussi disparaître la gamme Performa, qui fusionne avec la gamme Power Mac, pour clarifier la gamme. Apple subit malgré tout de nouveau des pertes records aux premier et deuxième trimestre 1997. La sentence tombe : Gil Amelio est remercié par le conseil d’administration. Steve Jobs refuse le poste de PDG d’Apple, préférant un poste de dirigeant « intérimaire ». Pour combler le trou, Fred Anderson est nommé responsable de la gestion de la société. Mais Steve Jobs a réellement le pouvoir de faire ce qu’il veut.

Steve Jobs renomme Mac OS 7.7 en Mac OS 8 car il était opposé aux clones et les licences ne portaient que sur la version 7. En juin 1998, Apple surprend tout le monde en annonçant Mac OS X, qui remplace le maintes fois repoussées Copland, Rhapsody étant le nom de code de Mac OS X.



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MessageSujet: Re: Historique   Historique Icon_minitimeLun 28 Juil - 17:00



Le retour de Steve Jobs est très bien accueilli par les partisans d’Apple qui y voient le signe du renouveau. Ils ne seront pas déçus : quelques mois après son retour, Steve Jobs présente son bébé, l’iMac (dont le designer est Jonathan Ive). Ce produit est une grosse rupture pour le Macintosh, tant par ses choix techniques qui mêle éléments du monde Wintel (USB, SDRAM, disques durs en ATA) et Mac (PowerPC, FireWire sur des versions suivantes), l’absence de lecteur de disquettes et de ventilateur, que par son design original avec ses coques colorées et translucides. L’iMac est particulièrement soigné au niveau design. Pour la première fois les designers imposaient des contraintes aux ingénieurs et non le contraire.

L’iMac est un bon succès ; 800 000 unités sont vendues en 1998, permettant à la société de faire sa première année bénéficiaire depuis l’arrivée de Michael Spindler en 1993 (309 millions de dollars de profit sur l’année 1998). Progressivement, toute la gamme Apple passe au design coloré inspiré de l’iMac : en 1999 sortent les Power Mac G3 bleu, signant l’abandon par Apple des tours grises ou beiges. En juillet 1999, Apple lance le pendant portable de l’iMac, l’iBook. Reprenant un design tout en rondeur et en couleurs comme l’iMac, l’iBook est le premier portable abordable Apple depuis longtemps. Apple lance à la même occasion AirPort, la première adaptation pour le grand public de la norme Wi-Fi sur Mac. En août, sort le Power Mac G4, qu’Apple présente comme l’ordinateur « le plus puissant jamais commercialisé » en jouant sur le fait que les Power Mac G4 possèdent une unité de calcul vectorielle (SIMD) nommée AltiVec par Apple dont la puissance dépasserait les limitations imposées par le gouvernement américain à l’exportation dans divers pays (Iran…).

En fait, seules les applications spécifiquement optimisées pour tirer partie de l'unité de traitement SIMD sont accélérées. Le PowerPC G4 n’est pas plus rapide que le PowerPC G3 en calcul sur les entiers et environ 50 % plus performant en calcul sur les nombres à virgule flottante que le G3 (sans tirer partie de l'unité SIMD)2

Le benchmark SPEC95 donne un score SPECint95 (entier) de 21,4 aux G3 et G4 à 450 MHz et SPECfp95 (virgule flottante) de 13,8 au G3 contre 20,4 au G4 ; par comparaison on peut noter que l'Athlon à 650 MHz avait un score SPECint95 de 29,3 [1] et un score SPECfp95 de 22,6[2]. Progressivement, le développement décevant du G4 (probablement causé par des dissentions internes chez Motorola et aboutissant à la séparation de la division semiconducteur renommée Freescale) contribua à créer des tensions entre Apple et Motorola.

Pour enfoncer le clou, l’iMac de deuxième génération est lancé un mois plus tard lors de l’Apple Expo 99 à Paris. Beaucoup plus puissant que son prédécesseur, le nouvel iMac est encore plus compétitif. Il est fourni avec le logiciel de montage vidéo grand public iMovie. Caractérisé par une interface intuitive, iMovie est le premier d’une série de logiciels grand public d’Apple rassemblés plus tard dans la suite iLife.

Même Mac OS succombe à la mode translucide : début 2000, Apple annonce que Mac OS X aura une toute nouvelle interface, Aqua, se voulant bien plus agréable à l’œil et dotée de nombreux effets visuels.

L’action atteint des sommets honorables pour Apple. Grâce à une campagne marketing poussée et des nouveautés plus visuelles que techniques, lancées fin 1999, les ventes de Mac atteignent des records sur l’année 2000. Les nouveaux iMac se vendent plus que la première version. En tout, six millions d’iMac G3 sont vendus jusqu’à fin 2001.

Mac OS X (ex-Rhapsody), sort le 24 mars 2001, après avoir été plusieurs fois reporté. Le passage de Mac OS 9 à Mac OS X est une évolution significative. Ce nouveau système d’exploitation est conçu sur le micro-noyau Mach et s’appuie sur une base UNIX, ce qui lui permet de bénéficier, en plus des programmes spécifiquement écrits pour lui, de la logithèque libre — devenue populaire avec Linux et ses interfaces graphiques. Les programmes développés pour les versions antérieures de Mac OS fonctionnent toujours en émulation grâce à un programme appelé Classic. Surtout, les bases Unix du système lui apportent une meilleure souplesse et une stabilité exemplaire.

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MessageSujet: Re: Historique   Historique Icon_minitimeLun 28 Juil - 17:02



La marque s’est depuis diversifiée : en effet, elle a ouvert un magasin de vente de musique en ligne, l’iTunes Music Store (ITMS) en avril 2003. Ce magasin virtuel est intégré au logiciel iTunes et est conçu comme un produit d’appel pour ses ordinateurs et son baladeur numérique iPod. La popularité de l’iTunes Music Store a donné naissance à un troisième procès3 en 2005 avec la société Apple Corps jadis fondée par les Beatles et s’occupant d’édition musicale, cette dernière marque étant déposée pour tout ce qui concerne la musique. Le premier procès entre les deux sociétés, en 1980, avait concerné une carte son commercialisée par Apple. Le second, en 1991, avait débouché sur un accord selon lequel Apple Corp cédait 26,5 millions de dollars à Apple. Ce troisième procès a été perdu par Apple Corps devant les tribunaux britanniques au cours du mois de mai 2006.

Dans le même temps, la compagnie a été attaquée en justice4 par un utilisateur américain d’iPod se plaignant d’une baisse d’audition non réversible suite à l’usage de l’appareil (les iPods vendus en France ayant, eux, déjà fait l’objet d’une mise-à-jour afin de diminuer le niveau sonore, en conformité avec la législation européenne).


Mac mini
L’iPod est assujetti en France à la taxe Tasca au mégaoctet concernant le droit de copie privée d’audiogrammes sur support numérique. Apple a protesté officiellement contre cette taxe. Depuis la sortie de l’iPod, la part du chiffre d’affaire d’Apple réalisé dans la vente des Mac diminue peu à peu (plus que 50 % du chiffre d’affaire fin 2004, contre 88 % début 2000).

Un nouvel iPod est sorti en septembre 2005, l’iPod Nano. Il remplace l’iPod Mini, en étant 7 fois moins épais que le premier iPod.

Entre-temps, Apple étoffe sa gamme grand public qui s’adapte en permanence au performance mise sur le marché des PC. L’iMac passe ainsi à l’écran plat tandis qu’une version « d’entrée de gamme » fait son apparition : l’eMac qui conserve un écran cathodique mais plutôt destiné aux universités et aux étudiants.

Dans ce cadre d’un élargissement de la gamme, alors que Apple touche un public de plus en plus large avec l’iPod, un nouveau concept de Macintosh, le Mac Mini, est apparu. De dimensions réduites (inférieures à celles d’un boîtier 3,5" externe) et vendu à un prix minimaliste (à partir de 499 $ aux USA, 529 € en France), il a pour objet de constituer le « chaînon manquant » entre des possesseurs d’iPod jusqu’alors dépourvus d’ordinateur et le magasin de musique en ligne iTunes Music Store. Dépourvu d’écran contrairement à l’iMac mais aussi de clavier et de souris, Apple rompt un peu avec la tradition du Mac « clés en main » ou prêt à l’emploi proposant ainsi un vrai modèle d’entrée de gamme laissant le soin à une nouvelle clientèle de compléter son ordinateur (avec éventuellement du matériel ancien notamment d’un ancien PC).



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MessageSujet: Re: Historique   Historique Icon_minitimeLun 28 Juil - 17:04



Dix ans après le passage de la famille de microprocesseurs Motorola 680x0 au PowerPC, après l’évolution vers le nouveau système Mac OS X, Steve Jobs annonce le 6 juin 2005 lors de la Conférence mondiale des développeurs Apple 2005 (WWDC 2005) que sa société aborde un nouveau virage en adoptant la famille de microprocesseurs x86 d’Intel. Il déclare que les nouveaux modèles seront diffusés à partir de juin 2006 et que cette transition serait terminée en 2007 où tous les Mac embarqueront un processeur Intel. Il ajoute que depuis la première version de Mac OS X, le système du Mac a été développé de façon à pouvoir être facilement adaptée à une autre architecture processeur. À cette occasion, il fait la démonstration des nouveautés aux développeurs sur une machine à base de Pentium 4, ce qu’il révèle au moment de l’annonce de la mutation.


L’un des premiers ordinateurs Apple à passer sous processeur Intel : l’iMac (Ici iMac Intel Core Duo 17")
Les premières machines Apple avec des processeurs Intel ont été annoncées par Steve Jobs le 10 janvier 2006 lors de la Keynote de la Macworld Expo : il s’agit de l’iMac et du MacBook Pro (anciennement appelé “PowerBook”). C’est ensuite avec la sortie du MacBook (anciennement appelé “iBook”) le 16 mai 2006, qu’Apple achève la transition sur sa gamme de portables. Cette transition s’opère à un moment où Apple affiche une santé exceptionnelle, notamment grâce à l’iPod, mais aussi grâce aux Mac qui ne se sont jamais si bien vendus : en 2005 plus de 4,7 millions de Mac ont été vendus, ce qui est un record pour Apple.

C’est aussi une page historique qui se tourne : le processeur était la dernière différence matérielle entre les Macs et les compatibles PC. Même si Apple fabrique des ordinateurs avec une architecture PC, Apple garde ses habitudes de fermeture : il est illégal de faire tourner système Mac OS X sur des PC classiques (Apple a inclus une protection empêchant son installation).

Stratégiquement Apple utilise cette transition pour lancer en avril 2006, Boot Camp (version Béta), un logiciel de dual boot, qui permet désormais de choisir au démarrage du Mac entre le lancement de Mac OS X ou Windows XP. Alors que le choix entre plusieurs systèmes d’exploitation était déjà offert depuis plusieurs années aux utilisateurs de Mac (par exemple il existe des versions PowerPc des principales distributions Linux fonctionnant sur les Mac), l’insertion de Windows XP dans ce choix est inédite. De plus, Boot Camp inclut tous les drivers nécessaires pour Windows. Depuis, le support de Windows Vista a été ajouté.

La transition s’est achevée plus tôt que prévu avec le passage du Power Mac (désormais appelé Mac Pro) et des Xserve lors de la WWDC 2006 le 7 août 2006 lors de la présentation inaugurale.



Voilà, c'est la fin de l'historique d'Apple est du MAC ^^
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MessageSujet: Re: Historique   Historique Icon_minitimeLun 28 Juil - 19:40

Voici les différents logos d'Apple depuis sa création:

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MessageSujet: Re: Historique   Historique Icon_minitimeMar 29 Juil - 3:00

Cool Extra Matou, au moins on en sait déjà un peu plus sur les MACs.
Je crois bien qu'avec cela notre administeur aura compris qu'il ne pourra pas, malheureusement, installé les OS de Mac sur un pc normal. Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Historique   Historique Icon_minitime

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